Accueil du site > Politique > Archives politique 2007 > Sarkozy et les étrangers...

Sarkozy et les étrangers...

dimanche 14 janvier 2007

extrait de la conférence de presse du ministre de l’Intérieur du 11 janvier 2007

" Dans le même esprit, pour lutter contre les fraudes, nous devons mettre un terme aux abus de l’aide sociale versée aux ressortissants étrangers.

J’ai demandé au Premier ministre d’inclure, dans le projet de loi sur la cohésion sociale qui sera présenté mercredi prochain au Conseil des ministres, LA SUPPRESSION DU RMI versé à des chômeurs européens venus chercher un emploi en France. C’est une mesure de bon sens !

J’ajoute que les ressortissants européens, contrairement aux idées reçues, n’ont pas le droit de séjourner durablement en France sans condition. Je l’ai rappelé dans une circulaire aux préfets, adressée à l’occasion de l’entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans l’Union européenne. Ceux qui n’ont pas de ressources et qui constitueraient donc une charge pour notre système d’aide sociale n’ont pas le droit de séjourner en France. Il était donc tout à fait légitime de raccompagner dans leurs pays, en 2006, 6 000 Roumains et Bulgares.

Et en 2007, nous continuerons de reconduire à la frontière ceux qui n’auraient pas de ressources minimales pour résider en France.

Je le répète : on ne doit pas immigrer en France pour bénéficier d’aides sociales. Notre pays n’a pas vocation à être un guichet social universel !

C’est pourquoi nous ne devons pas différer indéfiniment LA REFORME DE L’AIDE MEDICALE d’Etat. Il faut la réserver aux ressortissants étrangers vraiment nécessiteux. Il me paraîtrait tout à fait normal que les autres participent financièrement aux soins qui leur sont dispensés.

Je souhaite, surtout, préciser un point important : dans mon esprit, le "droit opposable au logement" ne doit pas être reconnu à tous les étrangers présents en France. Il va de soi que les « sans papiers » NE DOIVENT PAS Y AVOIR ACCES. Je ne souhaite pas, non plus, que tous les étrangers en situation régulière y aient droit. S’ils sont arrivés récemment en France, ils doivent encore faire la preuve de leur intégration.

Pour moi, seuls les étrangers parfaitement intégrés, TITULAIRES D’UNE CARTE DE RESIDENT DE 10 ANS, auraient vocation à bénéficier du "droit au logement opposable« au même titre que les Français. »
Bande-son : Serge Reggiani - Les loups

sur le sujet à lire :

Pour une politique alternative de l’immigration par Emmanuel Terray

Face à la politique de l’immigration conduite par le gouvernement à l’initiative du ministre de l’Intérieur, nous ne pouvons pas nous en tenir à la critique et à la dénonciation, si nécessaires soient-elles. Il nous faut définir une politique alternative, constituée par une série de mesures concrètes qui pourraient être immédiatement mises en œuvre en cas d’alternance politique. Les mesures proposées ci-dessous s’inscrivent dans la perspective d’un retour progressif à la liberté de circulation et d’établissement. De toute évidence, celle-ci ne peut être rétablie du jour au lendemain, mais on peut préparer ce rétablissement et s’avancer dans sa direction.

suite et source sur :

http://www.lautrecampagne.org/article.php?id=123

et aussi :

attac 93 : « M. Sarkozy veut exclure des étrangers réguliers » Un message de Jérôme Valluy, du réseau Migreurop

Proposer un complément d'infos

Par défaut, SPIP notre CMS est respectueux de la vie privée de ses visiteurs et ne pose pas de cookies de traçages ou publicitaires. Suivre la vie du site RSS 2.0