Depuis dimanche, la mobilisation ne cesse d’augmenter dans les universités et les lycées et ce sont plusieurs milliers de jeunes qui manifestent, tous les jours, à Paris ou en régions pour exiger du gouvernement qu’il retire le CPE .
Sourd et aveugle, de Villepin se cramponne et refuse, comme Juppé en 1995, de revenir sur une loi votée grâce au 49.3. Cerné par la mobilisation de la jeunesse, il ne peut compter que sur le soutien du MEDEF et de l’UMP.
Obtenir le retrait du CPE serait une formidable victoire sur la précarité et les réformes libérales du pouvoir chiraquien.
Les 16 et 18 mars : tous dans la rue. Ces manifestations doivent enclencher un grand mouvement de grève sur la durée de la jeunesse, des salariés du public et du privé pour faire céder Villepin-Sarkozy.
La LCR, qui soutient activement les mobilisations en cours, sera présente dans ces deux manifestations, avec la présence – à Paris - de son porte-parole, Olivier Besancenot, pour exiger le retrait du CPE.